Co-création
Mon histoire est des plus banale. J'espère que vous êtes bien éveillé car j'ai une vie monotone et ce qui suit n'est pas un conte de fée. Il n'y a pas de début, pas de fin, simplement une continuité de qui je suis et ce à quoi j'aspire.
Par contre, l’histoire derrière la production de ce documentaire sur le yoga au Québec qui parle de vous, ça c’est passionnant. Entendre parler de l’Être, c’est captivant. C’est un conte qui commence ainsi : Il était une fois… de la noirceur vers la lumière, de l’ignorance vers la connaissance…. (Asato Maa Sat Gamaya)
D'abord, la prémisse.
Vous savez sûrement, puisque je le prêche, que je le dis depuis longtemps : Ma vie sert à aider les autres. C'est dans ma nature. Je n'ai même pas besoin de me forcer, j'ai toujours soif d'amour altruiste, de développer l'amour en moi-même. Ma mission, mes valeurs et mon mode de vie, comme je l'ai écrit dans mon desiderata: "Être utile, aider les autres ". Donc, au départ, je suis bonasse de nature! Ce qui me rend très apte à me faire rentrer dedans par les profiteurs, les "pas gentils" et les "pas sensibles" de ce monde. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait choisir le yoga (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil). Et cela m'a causé ma part d'ennuie... encore tout récemment (déc. 09). Mon désir secret c'est d'être. Tout simplement ÊTRE. Sans artifice, sans fanfare ou applaudissement. C'est en moi depuis très longtemps.
Ah, tiens, un conte de fée
Il était une fois, un tout petit petit être humain qui s'appelait Daniel. Son côté imaginatif était tellement débordant d'idées qu'il se retrouva, un jour, à la croisée d'un chemin.
Ses aspirations, ses occupations, ses capacités de créer étaient telles qu'il pouvait, en un instant, façonner un nouvel univers intérieur. Cette histoire débute alors qu'il se trouve à la croisée d'un chemin. Il ne sait pas quoi décider, il ne sait pas quoi répondre lorsqu'on lui demande: Es-tu heureux? Ce petit Daniel, naïf (peut-être), avait le rêve de faire une différence. On dit en Anglais : To make a difference. Ça sonne mieux, hien? Il voulait changer le monde. Comment? Avec une caméra et un micro. Par des entrevues chez des héros et des héroïnes. Sur le sujet du yoga et de l’Éveil. Simple vous me direz? La vie est simple, mais pas facile comme disait un de ses maître (Brian Bailey).
C'est quoi le bonheur
Comme disait l'une d'entre vous lorsqu'on s'est rencontré (Corinne): "Aujourd'hui, je peux affirmer que je suis heureuse!" WoW. C'est ça le bonheur. Il n'y a pas a chercher plus loin ou tomber dans des sanskaras pour voir que le yoga apporte paix et sérénité! ICI, cet espace est sacré. Pas question d’échec, de noirceur, de solitude, d’ignorance, d’obstacle. On dit que la paix et la sérénité c’est ennuyant, c’est plate pour les médias. Pourtant, il y a tant à dire, tant à vivre! Je veux tellement que ce projet aboutisse, qu’il puisse se révéler, qu’il puisse aider. Je veux tellement que la souffrance d’être humain se dissipe. Je sais, je sais, c’est utopique que de penser que le chemin que j’ai choisi mène vers l’Éveil. C’est mieux de méditer, c’est plus rapide, de fermer les yeux, de savoir pourquoi on médite; de connaître la bonne recette et de l’appliquer. Sauf que tous les chemins mènent à Rome!
L'intrus
Quand je me suis promené cet été pour aller vous rencontrer, vous avez ouvert vos portes, votre cœur. C'est ce que je voulais, c'est ce que j'ai eu. Beaucoup d'entre vous ne me connaissaient même pas et moi de même. Cette production documentaire était le prétexte pour faire votre connaissance. Parfois, je me sentais maladroit, je n'osais pas vous demander quoi que ce soit. C'est mon côté instable, mon côté « Daniel, ne dérange pas, ne fait pas de vague, reste humble et fais toi petit, petit ». Ma sensibilité me jouait des tours, je croyais que je ne méritais pas votre hospitalité, votre ouverture, j'oubliais que je vous rendais service. J'oubliais que j'étais en terrain amical, que personne ne me "rentrerai dedans". Je suis fait ainsi. Et quand c’est notre Dharma, on a le droit d’oublier, c’est même un bon signe! Puis, après notre rencontre, je restais émerveillé des jours durant. Par exemple, quand j'étais à Ottawa, j'ai appris ce qu'était le Kirpan. Une (des) voix douce, mélodieuse, harmonique et enveloppante me permit de comprendre que la vie est spontanée, généreuse et imprévisible. Ou bien lorsque je me suis retrouvé sur le bord du Saint-Laurent, c’était la mer, le samadhi. J’ai vécu le même sentiment lorsque j’étais dans votre studio, assis à côté de vous. Même les parcs ou les enfants jouaient, prirent, le temps de notre rencontre, une dimension hors du commun.
La mort
Puis, je faisais mon deuil après chaque rencontre. On me demandait: Daniel, je ne sais pas comment tu vas patenter ton affaire (montage du film) pour que le tout se tienne!
Au début, je voulais coller plusieurs réponses à la même question: Pour vous qu'est-ce que c'est que le yoga? Entre l'amour et la peur, qu'est-ce qui est le plus fort? Mes questions, vous les connaissez! Sauf que derrière chaque question que je vous demandais, une insatisfaction personnelle grandissait. J'avais tellement creusé dans le questionnement sur les buts de la vie, qu'une fois que la caméra cessait de rouler, je me retrouvais seul. Seul avec ces réponses qui m'habitaient. Seul avec votre charisme, votre douceur d'expression, dans l'auto neuve que je m'étais acheté pour les besoins de ce tournage. J'étais fier comme un coq devant vous et le dos rond comme un misérable lorsque j'étais seul. Une fois de plus, je me sentais comme un intrus, pas à ma place et me disait: Daniel, tu Es. Daniel, ce ne sont pas les gens ni les évènements qui te perturbent, mais bien l'idée que tu t'en fais (Ma mère répétait souvent cette phrase d’Épicure). Daniel, dépêches toi de terminer ce projet car tu ne sais pas si demain tu seras ICI. Ma plus grande peur surgissait constamment lorsque je vous quittais: Peur de ne plus être. Peur de ne jamais ÊTRE. Peur de devenir fou.
Puis, le lendemain, reposé, ou le soir après m'être réfugié dans ma pratique, j'étais régénéré; prêt à faire face à mon emploi "relatif" devant l'écran d'ordi et je me mettais à rêver: Daniel, tu n'es pas seul. Avec ce film, tu pourras créer une communauté, rassembler, aider, briller, ÊTRE.
La tribu
Mon modèle d'affaire pour ce projet tient, tantôt de l'utopisme, tantôt de l'ésotérisme et souvent du rêve qu'un jour les gens vivront d'amour, cesseront de s'entre tuer pour des idées (misères du monde: monde mental, physique et extérieur). Mon modèle de vie c’est de ne pas faire mal aux autres. D’appliquer les Yamas et les Niyamas. J’évite même d’écraser les araignées. Parfois j’ai failli… en pensée… je suis désolé de vous avoir offensé.
Point de vue « business », les ouvrages qui m’influencent sont In search of Excellence (J'ai lu ce livre de Tom Peters minimum trois fois), Blueprint de l'économie digitale de Tom Tapscott, Patricia Seibolt avec son Customers.com, Seth Godin sur le sujet des Tribus, Oprah Winfrey, Michele Meiche, l'art de la guerre de Sun Tzu, VOUS, vous qui avez accepté de me rencontrer, vous qui m’avez aidé à votre façon, George Barbarin et "La Clé", Guy Corneau pour sa pensée directrice, ma mère et mon maître Bob Moore depuis plus de trente années. Oh, j'oubliais, (en fait, je n'ai pas vraiment oublié, je le gardais pour la fin ;-) une grande inspiration pour moi, c’est aussi ce petit livre que j'ai acheté dans une vente de garage lorsque j’avais 18 ans sur le yoga écrit en 1957 (Yogi Vithaldas) qui m'a beaucoup aidé à rester sain d'esprit!
Je rêve que vous, que celles et ceux qui liront ce premier billet puissent dire: Oui, je veux en apprendre davantage. Oui, je sais que ce film sera utile à la société dans sa totalité. Oui, j’aimerai aider à bâtir cette communauté virtuelle et collaborer à faire croître le yoga, même si je ne demeure pas au Québec. Car voyez-vous, j'ai fait en sorte que cette prochaine étape qu'est de bâtir un portail ouvert (utilisation des outils web les plus conviviaux qui puissent exister (open source) afin que vous puissiez vous impliquer.
Retour au conte
Suspense. Qui êtes-vous? Quelques uns (es) d'entre vous m'ont demandés: Qui d'autre est dans ce projet? Mon prochain billet vous dévoilera la structure de ce projet et les personnes qui y sont impliqués. Vous êtes une grande trentaine au noyau si je compte celles et ceux qui ont aussi accepté d’aider. Trente c’est beaucoup! Par contre, laissez-moi formuler un autre souhait: Je souhaite que ce projet que j'ai démarré seul soit une vrai "co-création". Je souhaite que les obstacles financiers qui freinent ma rapidité de décision s’évanouissent. Je souhaite que l'ignorance (le yoga est encore perçu comme un sport, comme des étirements) disparaisse pour laisser place à la connaissance (le yoga est une voie vers l'éveil. L'éveil apporte harmonie, paix, bonheur et amour inconditionnel à tous les êtres vivants, petits et grands, visibles et invisibles). Je souhaite que la noirceur disparaisse et que ce projet soit un succès.
Conclusion
Vous direz peut-être que cette histoire est banale, certes, je suis d’accord. Tous les "gens de l'industrie dans les médias" vous diraient, s’ils visionnaient les quelques 40 heures de matériel audio-visuel capturé cet été, que ce projet n'a pas de "marché" suffisamment grand pour connaître une fin heureuse. Moi je vous dis que ce n'est pas la fin en soi qui produit le bonheur. Plutôt, c'est le fait d'avoir créé ce projet à partir de rien, d'être reconnaissant envers mon grand frère qui m'a fait confiance en me prêtant l'équipement que j'ai utilisé pour vous filmer, de vous avoir rencontré, de vous connaître, de m'être inspiré de vos pensées, de votre pratique, de ce qui vous inspire et vous fait vibrer. C'est ça qui compte. Pour ce qui est du reste, je sais qu'un jour tout se multipliera. Car ce n'est plus d'un projet dont je vous parle. Il s’agit bel et bien d'une réalisation. La réalisation que d'être réalisé, comme disait si bien un autre d'entre vous: c'est maintenant. Ça ne sert à rien de chercher quand on a la réponse collé devant nos yeux, hein?
Allez, continuez de faire le bien car c'est votre chemin, je l'ai ressenti, je l'ai vu, j’y ai goûté. Plus de questions, la réponse se trouve dans le silence et le recueillement lorsqu'on est seul devant, derrière, à gauche et à droite; témoin d'ÊTRE.
Focus 2010
La loi de l'attraction: Ce qu'on pense, on l'attire.
La loi de l'attention: Ce vers quoi on dirige notre pensée, on l'obtient.
La loi de l'acceptation: Peu importe le résultat, c'est OK (résilience)
Cette note rassemble mes projets et objectifs pour 2010.
Elle est en constante évolution.
En fait, elle rassemble mes engagements en yoga pour cette année: Ateliers et expériences.
En 2008 j'ai pris une formation pour enseigner aux personnes âgées.
En 2010 je désire enseigner "régulièrement" chez YogaTout
Aussi, j'ai reçu une certification chez Can-Fit-Pro à titre de spécialiste en bien-être. Je désire donner des cours privés en utilisant cette attestation.
En 2009, j'ai pris des petites formations ici et là, sauf qu'il n'y avait rien de structuré puisque j'ai travaillé très fort sur mon projet de Web Télé. Cette année je prends une formation avec François Raoult: L'art de la séquence
En 2010, j'offre un atelier de Chocolat Yoga
En 2010 je continue d'enseigner le yoga et je compte offrir des ateliers de fabrication de mandalas.
En 2010, je veux filmer en HD un projet yoga de qualité. Non pas que mon projet de WebTélé ne soit pas de qualité. Sauf que je désire aller une coche au dessus de ce que j'ai fait jusqu'à date.
En 2010, je termine et lance mon concept de Web Télé sur le yoga au Québec... et ailleurs.
D'ailleurs, au sujet de ce projet de Web Télé, voici un aperçu des progrès réalisés:
Pré-production: Conception - Synopsis | De façon surprenante, le nom de domaine: yoga.qc.com (pas actif encore. Voir le WHOIS) était disponible! |
Production: J'ai interviewé plus de 20 professeurs de yoga (30 personnes au total) à travers la Province de Québec. | |
J'ai débuté la Post-Production. Surveillez le Blogue | Enfin, si vous avez un accès sur Google, voici mon Hello World |
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