J'aime pas ma job. Par contre j'adore mon emploi! Pour moi, une job c'est une obligation alors qu'un emploi, c'est un travail valorisant qui est utile pour plein de choses. Une job c'est ce qu'on fait en attendant qu'on se trouve une "vrai" job. Un emploi, un travail, c'est fait pour apprendre la vie et s'éveiller en donnant à l'autre. Puis, après des années... on fini en burn-out!
Une étude effectué par mesdames Maslach et Jackson sur le burn-out montre que l'épuisement émotionnel est à la source des bien des maux. L'épuisement professionnel est encore de nos jours très mal vu au sein de notre société. le sujet est TABOU. C'est peut-être ce facteur qui aggrave la situation? Car on dit souvent que la première chose à faire lorsqu'on est en burn-out, c'est d'accepter la situation tel qu'elle est sans chercher à fuir. N'est-ce pas une situation paradoxale? Le tout revient à la responsabilité personnelle. Pourtant, le travail fait parti de la vie... même en yoga.
En yoga il y a plusieurs pistes qui nous ont offertes pour comprendre, intégrer et vivre dans le monde du travail, de la société. D’abord dans les « Yamas », règles de conduites personnelles, nous sommes invités à ne pas convoiter l’inutile. Puis il y a les « Purusharthas » (objectifs de la vie. Voir le portail sanskrit, en l’occurrence « Artha » qui signifie : "but", "objectif" ou "cause". Il fait référence à la prospérité matérielle. Donc, sans convoiter l’inutile, nous pouvons et devons subvenir aux besoins de notre famille sans accumuler des biens matériels créés par des désirs provenant des pressions de la publicité et du marketing.
"Ce ne sont pas les gens ni les évènements qui nous perturbent mais bien l'idée que l'on s’en fait."
- Épicure
Par contre, il y a un point commun entre le concept "Job" et le concept "emploi": l'argent. D'habitude, lorsqu'on travaille on reçoit un salaire. Sauf que cette dite récompense est porteuse de bien des ennuis dans notre société contemporaine. Plus on accumule de la richesse matérielle, plus on s’enracine dans le matérialisme.
Hors, il est toujours question de perception lorsqu'on pense à notre travail. Certes, tous les emplois ne sont pas source de bonheur et de béatitude. Quand on travaille, on travaille, hein! Est-il possible d'être reconnaissant de l'emploi que nous occupons, peut importe notre « statut social »? Je crois que oui, je crois même que c’est primordial d’être reconnaissant. Souvenons nous que la reconnaissance représente la vibration la plus élevée, une source de lumière quoi!
Je crois, personnellement qu’un temps nouveau se pointe à l’horizon. Les employés de ce temps (n'oublions pas que nous sommes maintenant à l'ère du Sagittaire) seront attirés vers leur dharma (ce pourquoi nous sommes ici, le but de notre vie) au lieu d'être forcés à travailler à faire quelque chose qu'ils n'aiment pas. Dans ce temps nouveau, le concept de hiérarchie n'existera plus. Le dessein de la raison de faire se manifestera de façon naturelle, spontanément, sans forcer. La loi de l'attraction, de l’attention et surtout celle de la résonnance fera place aux contraintes autocratiques.
Une job nous permet de survivre semaine après semaine, jour après jour comme si le tout était une corvée. Un emploi nous permet de nous épanouir, de grandir, d'apprendre et de partager. Et comme dit si bien la chanson de Robert Charlebois écrite par Réjean Ducharme « Ça arrive à manufacture les deux yeux fermés ben dur, les culottes pas zippées, en retard... » Choisissons entre une job et un emploi. Oui, je sais, c'est la même chose... sauf pour la perception que nous en avons. Soyons reconnaissant pour notre emploi, quelque qu’il soit.
Daniel.
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